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par lol

L’universalisation des Jeux

Le 26 juin 2009 dans Nouveaux Jeux

Désormais, tout pays peut être candidat afin d’organiser les Jeux. Le pays doit présenter une seule ville ou région, et doit obligatoirement recevoir l’autorisation des autorités nationales pour pouvoir y participer.

Lorsqu’une ville décide de participer, elle doit ensuite présenter un travail d’étude afin d’expliquer le projet qu’elle voudrait mettre en jeu.

Le CIO se charge d’aller visiter les sites et les infrastructures que propose la ville. Il se passe beaucoup de choses en coulisse pour influencer le résultat final car l’organisation des Jeux coûte cher mais est une source abondante de revenus pour la région qui accueille les jeux. Le CIO propose enfin une liste des éventuels organisateurs. La ville qui aura récolté plus de la moitié des voix l’emportera. Si ce n’est pas le cas, on élimine de la liste le candidat qui a eu le moins de voix et l’on recommence un vote.

par lol

L’aspect politique

Le 26 juin 2009 dans Nouveaux Jeux

Bien que les Jeux, comme l’avait voulu Pierre de Coubertin, était un symbole de paix, il y eut des interférences au niveau des politiques. Des exemples concrets sont à noter :

  • La Première et Seconde Guerre Mondiale. Toutes deux empêchèrent le rassemblement olympique.
  • Le Terrorisme. Prenons l’exemple de Munich 1972, où 11 membres de la délégation Israélienne furent pris en otage par un commando palestinien. Les policiers allemands n’étant pas préparés à ce genre d’attaque terroriste, ils furent contraints d’utiliser le massacre pour remettre l’ordre. Après cet évènement, il est inévitable que des mesures fussent prises pour que ce genre d’évènement ne se représente plus. Une section anti-terroriste est alors mise en place.
  • Appropriation du symbole Olympique. Hitler et l’Union Soviétique n’hésitèrent pas à prendre comme symbole de leur pouvoir l’Olympisme afin de faire un effet de propagande et de montrer leur domination dictatoriale ou communiste.
  • Les Boycotts. Ils sont souvent utilisés par les pays. Leur but est de faire partager au monde entier leur cause ou protester contre des évènements ne leur convenant pas. On pourrait prendre pour exemple les prochains Jeux Olympiques de Pékin. Où les conditions de travail des chinois ne sont pas respectées ou bien encore les maltraitances des forces chinoises envers le peuple Tibétain.

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Les traditions olympiques

Le 26 juin 2009 dans Nouveaux Jeux

Bien que les Jeux Modernes soient différents des Jeux Antiques, on remarque néanmoins des similitudes. Comme par exemple les anneaux olympiques (cités plus haut), mais aussi la flamme olympique. On note aussi que comme dans l’antiquité, un athlète vient prêter serment de respecter les règles durant toute la période des Jeux. Cet athlète est censé représenter tous les athlètes participants.

L’olympisme est donc toujours aussi synonyme de valeurs importantes, peut être pas les mêmes que dans l’antiquité mais comme la société, celles-ci ont du évoluer.

La devise olympique

La devise olympique est « Citius, Altius, Fortius », venant du latin et signifiant « plus vite, plus haut, plus fort »

La flamme olympique

Elle tire son origine de l’antiquité. Celle-ci a été instauré en 1928, et brûle sans arrêt durant la période des Olympiades.

 

 

Le drapeau olympique

Il a été créé par Pierre Coubertin. Il est constitué de 5 cercles qui s’entrelacent sur un fond blanc. Les 5 cercles représentent les 5 continents. Il est inspiré d’une œuvre antique grecque. Ces cercles sont de couleurs différentes. En tout, il y a donc 6 couleurs qui inspirent un signe d’universalité dans le monde puisque chaque pays peut y retrouver les couleurs de son propre drapeau dessus. Etant donné que le drapeau a été créé il y a plus d’un siècle, celui-ci ne représente plus tous les pays… en effet les nouveaux pays ont des couleurs différentes. A la base, seuls 8 pays étaient représentés. Le CIO tient par ailleurs à souligner que les couleurs des 5 cercles ne représentent nullement une couleur appropriée à un continent. Cela pour éviter toute remarque qui pourrait être raciste.

drapeau-olympique

L’hymne olympique

L’hymne olympique est apparue aux premiers Jeux d’Athènes en 1896. Plusieurs hymnes ont ensuite été écrits pour les Jeux qui suivirent. C’est par ailleurs en 1958 que le CIO décide de laisser place à un seul et unique hymne, ce sera celui qui sera considéré comme officiel. Cet hymne est le premier, apparu en 1896 et écrit par Spyros Samaras (musique) et Kostís Palamás (paroles).

Le serment olympique

Le serment Olympique est prononcé par un athlète et un arbitre dès le début des Jeux. Le texte du serment a été écrit par Pierre de Coubertin : « Au nom de tous les concurrents, je promets que nous prendrons part à ces Jeux olympiques en respectant et suivant les règles qui les régissent, en nous engageant pour un sport sans dopage et sans drogues, dans un esprit chevaleresque, pour la gloire du sport et l’honneur de nos équipes. »

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Un peu d’histoire

Le 26 juin 2009 dans Nouveaux Jeux

Les jeux ont repris grâce à la période dite de la Renaissance.

En effet, à cette époque, les humanistes cherchent beaucoup de références à propos de la Grèce antique. Au début du 19ème siècle, l’intérêt pour les épreuves physiques refait son apparition et on décide dès lors de réinstaurer les Jeux Olympiques.

En 1829, la Grèce acquiert son indépendance. Pour fêter ce fait, elle décide de restaurer l’olympisme. Elle voulait ainsi retrouver ses « racines ». C’est normal, pour un pays comme la Grèce, de vouloir réintégrer des valeurs qui fut les siennes quelques trois milles ans plus tôt.

Mais ces Jeux n’eurent lieu que 30 ans plus tard avec l’aide financière de Evangelis Zappas d’Epirus, un homme d’affaire. C’est donc en Grèce en 1859, 1870, 1875 et 1889 qu’eurent lieu les jeux Olympiques « hellénistiques ». Etant donné qu’ils furent un peu trop confidentiels, il n’y eut pas vraiment de succès…

 

Dans la même année, une commission française organisa une série de fouilles à Olympie. Mais ce sera en 1875, que des allemands entreprenant eux aussi des fouilles effectueront des travaux systématiques de prospection. Les résultats émis régulièrement arriveront jusque Pierre de Coubertin (1863-1937), un aristocrate français, qui était éperdument amoureux d’un idéal : l’idéal athlétique de l’antique Olympie. C’est en 1884 que de Coubertin adresse une lettre aux organisations sportives de tous les pays où il insiste sur les valeurs fondamentales de l’éducation du sport ainsi que sur les conditions requises pour que la rénovation de l’idéal olympique puisse être envisageable :

« Il est d’ordinaire assez difficile de savoir pourquoi et comment une idée naît -se dégage du flot des autres idées qui attendent leur réalisation- prend un corps et devient un fait. Mais tel n’est pas le cas pour les jeux Olympiques. L’idée de leur rétablissement n’était pas une fantaisie : c’était l’aboutissement logique d’un grand mouvement. Le XIXème siècle a vu partout renaître le goût des exercices physiques : à son aurore en Allemagne et en Suède; à son midi, en Angleterre; à son déclin, aux Etats-Unis et en France. En même temps, les grandes inventions, le chemin de fer et le télégraphe, ont rapproché les distances et les hommes se sont mis à vivre une existence nouvelle […] peu à peu l’internationalisme s’est glissé sous le sport, avivant l’intérêt, agrandissant la sphère d’action. Le rétablissement des Jeux Olympiques devenait possible […] le nom s’imposait ; il n’était pas possible même d’en trouver un autre. Leur rétablissement fut décidé à l’unanimité. Nous proposions de les inaugurer en 1900; on préféra devancer cette date. Celle de 1896 fut adoptée et Athènes désignée, sur la proposition de M. Dimitrios Vikélas, comme le lieu où les Jeux seraient célébrés tout d’abord. »[1]

Tout au long du 19ème, il fut donc question de diverses compétitions en Europe et celles-ci portèrent le nom de « olympiques ».

Le 25 novembre 1892, la fédération française d’omnisports fête son 5ème anniversaire. Le baron français Pierre de Coubertin proposa le rétablissement des jeux olympiques durant une réunion du congrès international Athlétique. La proposition du baron verra son accomplissement en 1896, ce qui donnera naissance aux premiers jeux olympiques modernes.

Au début, ils n’eurent pas de grands échos. Les gens ne s’y intéressaient pas trop. Mais Coubertin continua à faire parler de lui. En 1894 il organisa un congrès international ayant pour thème « Congrès pour la renaissance des Jeux Olympiques ». Pour bien se faire remarquer, il fit entendre à son public l’hymne d’Apollon et celui-ci fut directement plus enclin à écouter la parole de Pierre Coubertin. A la fin du congrès, les 2000 représentants adoptèrent à l’unanimité la renaissance des Jeux Olympiques.

Les premiers nouveaux Jeux Olympiques furent organisés à Athènes, ils prirent le nom de « première olympiade[2]. Olympie fut dans l’antiquité détruite en partie par les caprices de mère nature et par les nombreuses invasions et guerres. C’est en 1896, du 6 avril au 15 avril, qu’eurent lieu ces premiers jeux, on comptait une quinzaine de nations et environ 300 participants tous des hommes, ainsi que 45 épreuves. C’est au jour du lundi de Pâques que les premiers Jeux Olympiques débutèrent. Coïncidence religieuse ou non, ce lundi est un jour de fête pour la religion chrétienne. Pour accueillir l’évènement on ne dénombre pas moins de 80 000 spectateurs dans le stade panathénaïque[3]

Un magnifique stade, aux gradins recouverts de marbre, avait été construit, pour l’occasion, par un grand mécène, un Grec de Roumanie, Georges Averoff. L’épreuve du Marathon a été alors créée. En 490 av. J.-C., un guerrier athénien (Philippidès[4]) courut les 40 km qui séparent Marathon d’Athènes, en 4 heures de course, pour annoncer la victoire des Grecs sur les Perses. Il put juste murmurer : « Nenikikamen », nous avons gagné, avant de s’écrouler, mort d’épuisement. A l’heure actuelle, le marathon se court sur une distance de 42,195 km. Spyros Louis a été le premier vainqueur olympique du Marathon. C’était un berger grec et il couvrit la distance en 2 heures, 58 minutes et 50 secondes. Ce qui marque une grosse différence entre les jeux antiques et les modernes, est que les premiers célébraient à la base un culte. C’était plus un aspect religieux que sportif. Les jeux modernes quant à eux privilégient un aspect beaucoup plus sportif, où l’athlète tente d’aller au bout de ses limites physiques. Les Jeux Olympiques modernes reflètent en fait le monde dans lequel les gens vivent… Le monde a changé et cela se montre bien. Dans l’Antiquité, les Jeux étaient sportifs mais aussi intellectuels avec ses joutes oratoires et sa poésie. Désormais, les Jeux se limitent au sport, à la création de fédérations et de comités, et subit une importante médiatisation. Les épreuves par ailleurs ne sont plus les mêmes et les athlètes non plus. Au fur et à mesure, ces épreuves vont évoluer. Leur nombre va sans cesse croître ainsi que leurs participants. Les Jeux Olympiques modernes ne se déroulent pas au même endroit (Olympie). Cela a une portée mondiale. Toute personne peut y participer. Mais au final, les Jeux accueilleront des professionnels laissant donc les amateurs sur le côté. Une autre grande différence entre les jeux antiques et les jeux modernes, est que les premiers ne se basaient pas sur des records de performances mais se contentaient de gagner l’épreuve et donc de finir premier. Les jeux modernes instaurent une notion de records avec des temps, des mesures,… Durant la guerre, les Jeux qui devaient avoir lieu furent annulés. Les jeux olympiques, aujourd’hui encore sont officiellement célébrés tous les quatre ans, cela dans un pays que l’on aura choisi[5]. Par ailleurs, à Olympie, a lieu tous les deux ans la cérémonie durant laquelle la flamme olympique est allumée aux rayons du soleil. Les derniers jeux olympiques se sont déroulés en 2004 en Grèce.


[1] Texte de Pierre de Coubertin. Dans Les Jeux Olympiques d’Athènes, I896. Le rapport officiel. [2] Une Olympiade correspond à une période de 4 années. [3] Stade antique d’Athènes rénové pour les premiers Jeux Olympiques de l’ère Moderne [4] Philippidès, est un soldat athénien qui aurait participé à la bataille de Marathon. Son histoire n’a jamais été prouvé et peut tout simplement avoir été inventée, soit donc un mythe. [5] Plus d’informations au point 5.5

par lol

La fin des Jeux Olympiques

Le 26 juin 2009 dans Nouveaux Jeux

L’Olympisme antique aura duré près de 1200 ans…

Personne n’aurait pu prédire cette fin et pourtant bien que la Grèce fut à son apogée vers 500 avant J-C, entre autre grâce à la fin des guerres médiques contre les perses (victoires de Marathon), l’histoire fit qu’elle se déclina peu à peu à cause de la guerre entre Spartes et Athènes.

Cette décadence se confirma avec l’ère macédonienne. La compétition finit par tourner dès lors en un spectacle mercantile. Bien après, ce fut au tour de Rome de se mêler aux Jeux. La Grèce fut annexée en 146 avant J-C, les romains marquèrent peu d’intérêt aux Jeux jusqu’à ce que les souverains finissent par y participer. Avec l’influence romaine (cirques romains et combats de gladiateurs) très éloignée de Olympie, les Jeux ont complètement perdu leur raison d’être.

 

Le dernier vainqueur connu est Varazdates (385 après J-C) qui remporta l’épreuve de boxe.

En 393, l’empereur Théodose 1er, empereur de Byzance (chrétien) décida de faire abolir les Jeux à cause de leurs liens païens et cela dans l’indifférence la plus totale. En 426, Théodose II confirma leur abolition et fit détruire les temples du sanctuaire.

Mais les Jeux ont survécu après qu’Olympie ait perdu sa gloire. La venue du Christianisme entraîne des réformes sociales et religieuses radicales ? On réutilise alors les matériaux des bâtiments d’Olympie pour construire une forteresse.